Anteluxis, à la base, c'était un parasite. Ce parasite a été crée par le Paradis pour pouvoir semer la zizanie chez les humains et les démons. Il avait une forme mi-ver mi-gelée qui lui permettait de se faufiler partout avec une grand vélocité. Il apparut sur Terre dans une forêt de Sygridh à la recherche d'un hôte chaud et accueillant. Il rampa pendant quelques heures puis vit un jeune homme assoupi sur une roche près d'un lac. Il grimpa le long de son corps et commença à s'enfourner dans sa bouche, réveillant le jeune homme qui se débattait. Anteluxis envoya des messages de bienveillance, de communion, de plaisir et bonheur éternel. Quand l'humain fut exténué d'avoir lutté, Anteluxis atteignit alors son cerveau et s'infiltra à l'intérieur, répandant tout son fluide visqueux dans le corps de l'hôte. Il commença alors à se transformer et devint un être différent. Malgré les souvenirs de son hôte, le parasite Anteluxis ne sut pas comment s'intégrer en société, utiliser des objets normalement, se comporter comme un humain. Après un long apprentissage à la dur de quelques années, il put enfin se faire passer pour quelqu'un d'à peu près normal. Comme il ne savait pourquoi il était ici, comment fonctionnait son corps, sa biologie, il vivait reclus dans un manoir abandonné, en loque, faisant des fois quelques sorties en ville pour s'humaniser, avec de quoi colorier sa peau. Il chassait tout ce qui passait à portée quand il avait faim, animaux, humains... Il avait tout un arsenal dans son manoir d'engin de torture fait avec des matériaux trouvés dans les bois où il pouvait se divertir en y plaçant des victimes ou en y entrant soi-même. Son sang noir se mêlait alors au sang rouge de ses victimes sur les murs des pièces occupées par les machines. Un jour (quelques décennies plus tard) qu'il rentrait de sa chasse, un vent surnaturel souffla dans toute la forêt, il se dépêcha de rentrer au manoir quand soudain, il vit une force invisible arracher son antre. A cette vue, Anteluxis se laissa tomber sur le sol, sa viande dans les mains. Il rampa à travers la forêt, comme s'il était encore un ver, jusqu'à ce qu'il atteigne les portes de la ville. Il se releva, les examina en profondeur puis poussa les portes d'une civilisation qu'il n'avait connu qu'en surface. Il dut alors trouver un endroit où se loger, la rue n'était pas assez personnelle. Il trouva alors une nouvelle antre dans un cul de sac, un studio désaffecté qu'il aménagea selon ses besoins. Il s'entraîna à la chasse nocturne, à la bagarre de clochard, pour remplir son ventre de toute cette chair qu'il aimait tant. Ce qui lui importait, en tant qu'homme, c'était d'être fort, en tant que femme, c'était d'avoir des formes. Un soir, en essayant de violer une jeune fille, il s'aperçut que sur sa cuisse il y avait des œufs minuscules contenus dans sa semence qui éclosèrent et il vit des petits vers tout aussi minuscules gesticuler dans tout les sens. C'est alors qu'il prit conscience qu'il devait se reproduire, que ses œufs aillent aussi dans des hôtes, mais sa principale mission, pour lui, c'était de manger, de pouvoir établir son mode de vie dans la ville qui devint alors son terrain de chasse.